Lourdement arrosée de vingt tonnes de sable, la pelouse auxerroise proposait des conditions de jeu à la limite du pratiquable. Les deux équipes devaient s'y adapter, le résultat du match ne pouvant qu'être influencé par le terrain.
Une bonne entame auxerroise
Les vingt premières minutes montraient les locaux presser leurs adversaires assez haut. Les Icaunais, notamment sous l'impulsion de Jelen, multipliaient les incursions dans le camp sochalien et les coups de pied arrêtés, sans pour autant concrétiser leur domination. A l'inverse, le FCSM réagissait par des contres rapides et, peu à peu, faisait reculer les Auxerrois. L'emprise sur le match devenait ainsi sochalienne peu avant la demi-heure de jeu, Sène se créant d'une volée puissante l'action la plus dangereuse de la première période. Alors que le terrain souffrait, l'AJA tentait d'accélérer à nouveau, mais Sochaux tenait le match nul sans coup férir.
Richert retarde l'échéance
De retour des vestiaires, Auxerre continuait à être plus agressif et le FCSM à reculer. Vers l'heure de jeu, les deux équipes se créaient l'une après l'autre des occasions chaudes, mais c'est Teddy Richert qui était de loin le gardien le plus employé. Alain Perrin changeait ses deux attaquants dans le dernier quart d'heure et comme l'AJA ne voulait pas se contenter du match nul, la fin de partie transpirait une volonté commune d'attaquer. A ce jeu, ce sont pourtant les Bourguignons qui réussissaient le mieux et, s'il butait encore sur Teddy Richert et se voyaient refuser un but suite à un corner, Ireneusz Jelen, bien lancé par Akalé, réussissait le seul but du match à quatre minutes de la fin. N'Daw, repositionné en attaque, et ses camarades ne parvenaient en effet pas à égaliser.