valenciennes - sochaux : 0 - 0

Que se passe-t-il lorsque l'une des meilleures équipes de L1 à domicile (un seul revers) rencontre l'un des clubs qui voyage le mieux du championnat cette saison (une seule défaite) ? La réponse se trouvait au Stade Nungesser où Valenciennes recevait le FCSM pour la dix-septième journée de Ligue 1.

Sur un faux rythme...

Sur un terrain gras, les deux équipes se méfiaient d'emblée l'une de l'autre et refusaient de se livrer. A ce jeu, c'est Sochaux qui, en ayant une meilleure maîtrise du ballon, parvenait à se créer des espaces en jouant vite. Malheureusement, les hommes d'Alain Perrin ne parvenaient pas à mettre en danger Penneteau. A l'inverse, le seul Savidan à la pointe de l'attaque de VAFC était comme impuissant à être dangereux. Le rythme du jeu ne s'accélérait pas au fil de la première période et aucune occasion dangereuse n'était à signaler jusque dans les dernières secondes. Une reprise manquée de Saez à bout portant obligeait alors Teddy Richert à un arrêt à bout portant.

Du KO dans l'air en fin de match

Plus audacieux après la pause, les Nordistes prenaient les choses en main et entraient régulièrement dans la surface sochalienne. La partie s'animait enfin avant l'heure de jeu et les occasions se multipliaient des deux côtés à tel point que, durant les vingt dernières minutes, un air de KO flottait sur la Stade Nungesser. Les deux équipes avaient alors des opportunités. Pourtant, les contre-attaques sochaliennes ne trouvaient pas de conclusion heureuse tandis que Steve Savidan, seul face à Richert, perdait son duel. Le score de parité était finalement logique...

Deux blocs face-à-face
Devant des spectateurs refroidis par la température mais réchauffés par l'ambiance de Nungesser, le match commençait par un round d’observation. Il fallait attendre la 11ème minute pour voir la première occasion. Sur une bonne transversale de l’aile gauche de Rudy Haddad, Freddy Bourgeois récupérait sur la droite de la surface et centrait mais Steve Savidan était trop court.
Dix minutes plus tard, c’était au tour des Sochaliens de se montrer dangereux avec une frappe de Pichot détournée de la tête par Eric Chelle (21e). Autre coup de chaud dans la défense valenciennoise, ce centre de Alvaro Santos reprit de justesse par Yassine Bezzaz (26e). Les deux blocs se contenaient bien et même si Freddy Bourgeois faisait la différence sur l’aile droite, la défense doubiste repoussait ses centres.
Sur un bon raid, Rudy Haddad parvenait lui à frapper du gauche à l’entrée de la surface mais Richert veillait et captait le ballon (39e). Même action pour Steve Savidan quelques minutes plus tard, mais c’était à côté (43e). Dans les arrêts de jeu, José Saez reprenait dans la surface un très bon centre de Rudy Mater mais Richert détournait le ballon en corner (45e).
A l’issue de cette dernière poussée valenciennoise, les deux équipes rejoignaient les vestiaires sur le score de 0-0.

Une partie d'échecs
La première occasion de cette seconde période était une nouvelle fois à mettre à l’actif de Steve Savidan qui reprenait comme il pouvait un ballon dans la surface mais c’était une chandelle pour Richert (47e).
La tête décroisée de Maxence Flachez sur un corner ne connaissait pas meilleur sort et passait devant le but sochalien (49e). Sur un centre de José Saez, le dégagement dévissé de N’Daw manquait de tromper Richert (56e). Même si les offensives valenciennoises se faisaient plus nombreuses, il fallait se méfier de ces Sochaliens habiles en contre, comme sur cette frappe de 20 mètres de Birsa que Nicolas Penneteau contrôlait (60e). Une tête d’Isabey filait ensuite juste à côté du poteau (66e).
Le VAFC laissait passer l’orage et repartait à l’attaque. Sur l’une d’elle, José Saez, bien lancé par Rudy Mater sur la gauche de la surface, enroulait sa frappe mais cela partait au-dessus (69e). A dix minutes de la fin, sur une balle piquée de Patrick Paauwe, Steve Savidan contrôlait acrobatiquement et devançait Richert mais le ballon, contré, filait en corner (80e). Dommage pour les Rouge et Blanc que cette belle occasion n’ait pas fait mouche.
Petit à petit, on se dirigeait vers la fin de cette "partie d'échecs" dans laquelle les blocs s'étaient neutralisés. Mais dans les arrêts de jeu, Quercia (91e) et Roudet (92e), par deux frappes, auraient pu faire la différence.
Le score restait nul et vierge et chacune des deux équipes repartait donc avec un point. Joueurs et supporters valenciennois espéraient évidemment la victoire mais, par les temps qui courent, un point chèrement acquis face à un adversaire de haut tableau reste une bonne performance.
Cependant, cela ne serait pas une mauvaise idée d’optimiser ce résultat en revenant souriant de Saint-Etienne la semaine prochaine…