Réaction d'après match
24/04/2006 .
Bordeaux s’impose sans contestation possible en terres sochaliennes. Ricardo, Dominique Bijotat, Jean-Claude Darcheville et Marc Planus reviennent, en mots, sur cette victoire importante pour le groupe bordelais.
Ricardo (manager général de Bordeaux)
« C’est une rencontre que l’on a maîtrisé de bout en bout. Nous avons surtout fait une très bonne première mi-temps. On a fourni beaucoup d’efforts durant l’hiver. Il est donc normal que l’on ait un peu baissé physiquement. Mais là, on retrouve une bonne condition. Maintenant, il ne faut pas se mettre de pression. Il nous faut encore quatre points pour accéder à la Ligue des Champions, voire même six pour être vraiment sûrs. Nous devons rester lucides et calmes. Les Lillois sont capables de finir bien. Ils l’ont fait l’année dernière. Rien n’est joué. Comme nous avons retrouvé le mental, le physique et la santé, je suis tranquille. »
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Dominique Bijotat (entraîneur de Sochaux)
« Cela fait lourd. Ce n’est pas complètement injustifié non plus. On savait que les Bordelais avaient des qualités techniques. Pas contre qu’ils manifestent plus d’enthousiasme que nous qui pouvions assurer notre maintien, ce n’est pas normal. On ne mérite pas notre place en Ligue 1. j’avais parlé avant le match à mes joueurs de Nancy, qui a remporté la Coupe de la ligue avec son cœur. C’est quelque chose que nous n’avons pas intégré. On a eu une occasion en or d’égaliser mais le deuxième but bordelais nous a fait très mal. »
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Jean-Claude Darcheville (joueur de Bordeaux)
« C’est quasiment le match parfait. Cela faisait longtemps que l’on attendait cela. On a vu, avec notre deuxième mi-temps à Lille, que nous avions retrouvé du jus. Ce soir, on l’a senti sur les deux périodes. L’enjeu était tellement important qu’il fallait surtout être concentrés au début afin de ne pas plomber le match. Je marque un but de la tête, ce n’est pas mon fort (rires). Cela prouve que tout le monde peut progresser (rires). Avec cette victoire, la Ligue des Champions ce rapproche mais ce n’est pas encore fait. On aura les deux pieds en battant Le Mans. Alors peut-être pourra-t-on fêter notre qualification ? J’espère que c’est reparti comme avant. Il faudra impérativement gagner ce match. »
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Marc Planus (joueur de Bordeaux)
« Il y a un bon pas de fait. Mais ce n’est qu’un pas. Ce match était très important pour nous. On met trois beaux buts sans en prendre un. Avec Ajaccio et Marseille, c’est notre match le plus accompli à l’extérieur. Surtout qu’aujourd’hui, il y a la pression de l’enjeu. Depuis Ajaccio, nous cherchions cette sérénité défensive. On avait à cœur de ne pas prendre de but. Si Lille ne gagne pas à Lens, il y aura trois points très importants à prendre. La Ligue des Champions, on en rêve mais, tant que ce n’est pas fait, on n’y croit pas !. »